
Dans un livre, Marcel Jullian (dialoguiste, écrivain et homme de télévision) évoque « ce correcteur d’imprimerie, soucieux de rigueur typographique, qui avait changé la place de chaque virgule dans les Discours et Messages de Charles de Gaulle ».
Il poursuit : « J’avais vu le général. De sa plume, une à une, il les avait rétablies là où il le voulait et pour une raison qui lui était propre : elles scandaient son phrasé. Il s’était même astreint à me démontrer, de vive voix, que leur mauvais usage permettait, seul, une restitution de son discours.
— Écoutez… si je le lis comme votre correcteur l’a écrit, vous ne reconnaissez plus de Gaulle… »
Courte supplique au roi pour le bon usage des énarques, Mazarine, 1979.
J’ai déjà donné mon point de vue sur cette question :
On peut lire en complément :