“Histoire d’un livre”, de Mary-Lafon, 1857

Je cite, ci-des­sous, trois longs extraits d’His­toire d’un livre (1857), petit ouvrage signé de Jean-Ber­nard Mary-Lafon, his­to­rien, lin­guiste et dra­ma­turge fran­çais (1810-1884). L’au­teur se pro­pose de démon­trer, à un cer­tain Jean Duval, ancien pro­cu­reur, et à ses six fils, dont l’un sou­haite deve­nir auteur, que rien n’est plus beau ni plus utile que la car­rière d’homme de lettres. Du désir d’être publié à la mise en vente du livre, en pas­sant par les divers ate­liers de l’im­pri­me­rie, se déroule un aimable récit, volon­tai­re­ment décou­su, mêlé de réfé­rences pui­sées dans divers ouvrages, dont les Études pra­tiques et lit­té­raires sur la typo­gra­phie publiées vingt ans plus tôt par l’im­pri­meur Georges-Adrien Cra­pe­let. Il y est bien sûr ques­tion des cor­rec­teurs, notam­ment à tra­vers deux anec­dotes his­to­riques que Mary-Lafon se délecte à raconter… 

Une visite de l’ancienne imprimerie de Plantin, à Anvers

« […] je vous pein­drai mal l’im­pres­sion pro­fonde que je rap­por­tai d’une visite faite, en com­pa­gnie d’un lin­guiste célèbre, dans l’an­cienne impri­me­rie de Plan­tin, à Anvers. C’é­tait le 3 mai 18361 ; le soleil fai­sait jaillir à tra­vers la brume mati­nale ces doux rayons d’or qu’ai­mait tant Rubens. J’at­ten­dais depuis une heure avec mon col­lègue sur la place Ven­dre­di, lors­qu’un homme de bonnes manières, que je sus depuis être un des­cen­dant de Plan­tin, par les femmes, nous intro­dui­sit dans le vieil édi­fice. L’a­te­lier, construit en 1554, est plein de débris pou­dreux, que nous consi­dé­rions comme autant de reliques. Il y a là deux presses du temps, cin­quante à soixante com­pos­teurs en bois, de vieilles galées, des manches de pointes, un tré­pied et une chaise en bois tors. Nous pas­sâmes ensuite dans le bureau de Plan­tin, dont les registres et les livres de comptes et d’af­faires sont encore ran­gés sur les tablettes, comme s’il venait de sor­tir. À côté s’ouvre le cabi­net des correcteurs. 

La salle des cor­rec­teurs du musée Plan­tin-More­tus, à Anvers, de nos jours. DR.
Juste Lipse par Rubens, dans "Les Quatre Philosophes", vers 1615.
Juste Lipse par Rubens (Les Quatre Phi­lo­sophes [détail], vers 1615).

Figu­rez-vous une assez grande pièce, ten­due en cuir doré, avec de ces beaux des­sins de la Renais­sance, à peine effa­cés par le temps. Le jour y est superbe, et tout a si fidè­le­ment gar­dé le cachet du pas­sé qu’en m’ap­pro­chant du bureau, et fer­mant les yeux, il me sem­bla que j’é­tais der­rière Juste Lipse2, cour­bé sur les épreuves, et que j’en­ten­dais ce bon, ce digne Cor­neille Kilian3, le phé­nix des cor­rec­teurs morts et vivants, mur­mu­rer, en se frot­tant les mains, cette petite satire que je vous tra­duis du latin :

Nous cor­ri­geons des livres les erreurs,
Et nous notons les fautes des auteurs ;
Mais un brouillon, que la fureur d’é­crire 
Pour nos péchés dans les lettres attire,
De ce bel art fai­sant un vil métier,
Souille la plume et tache le papier.
Loin de lécher son our­son, il s’empresse 
De le jeter dans les bras de la presse ;
Et si l’on rit de son avor­te­ment,
Voi­là ce sot de furie écu­mant.
Tout aus­si­tôt il s’en prend pour excuse 
Au cor­rec­teur : c’est lui seul qu’il accuse.
— Eh ! mon ami ! laisse le cor­rec­teur 
Débar­bouiller les mar­mots de l’au­teur !
C’est bien assez que ce pauvre homme-lige 
Soit l’en­ne­mi de tous ceux qu’il corrige !…

De ce cabi­net, où Cor­neille Kilian expur­gea des épreuves pen­dant cin­quante ans, ce qui suf­fit, et au delà, pour faire par­don­ner sa bou­tade en vers latins contre les brouillons du temps, on nous fit pas­ser dans la salle des orne­ments typo­gra­phiques. […] » (p. 47-49)

Récriminations éternelles des auteurs

« Impri­meur cor­ri­geant une épreuve ». Gra­vure illus­trant un extrait du livre de Mary-Lafon publié dans Musée des familles. Lec­tures du soir, 1849-1850.

« La cor­rec­tion des épreuves est à l’im­pri­me­rie ce que l’âme est au corps, ce que la vue est à l’homme. Un fou et un aveugle, en effet, peuvent seuls don­ner l’i­dée d’une épreuve cor­ri­gée impar­fai­te­ment ou sans intel­li­gence. Sui­vez-moi dans le cabi­net relé­gué au fond de l’im­pri­me­rie, et regar­dez dis­crè­te­ment. Un enfant de Paris, à mine éveillée et mutine sous son tri­corne de papier, est là, debout, lisant la copie à haute voix, tan­dis que le cor­rec­teur, cour­bé, à son bureau, sur l’é­preuve, suit atten­ti­ve­ment et l’ar­rête pour noter chaque faute.

Si vous vou­lez main­te­nant connaître le résul­tat de cette pre­mière expur­ga­tion, hâtons-nous d’ac­com­pa­gner l’é­preuve chez l’au­teur, et de lui deman­der ce qu’il en pense… Notre ques­tion est à peine for­mu­lée que celui-ci répond furieux :

« C’est une espèce de gâteau de plomb à don­ner mille indi­ges­tions lit­té­raires. Vous trou­vez dans vos lignes sen­ti­men­tales des refrains de vau­de­ville et des débris de conver­sa­tions les plus gro­tesques. L’i­dée écar­te­lée en pages, par­quée en lignes, dis­si­pée en mots, hachée par la jus­ti­fi­ca­tion, l’i­dée qui sou­riait encore pleure. Elle trouve sa cel­lule si étroite ! elle se frappe aux bar­reaux de sa cage4. »

Portrait du poète Joachim du Bellay
Joa­chim du Bel­lay (1522-1560).

Et ne croyez pas que ces plaintes datent d’hier ; elles sont aus­si vieilles que l’im­pri­me­rie elle-même. Voi­ci, par exemple, un auteur du sei­zième siècle, Joa­chim du Bel­loy, qui s’é­criait en 1561 [sic, il est mort l’an­née pré­cé­dente] : « Si tu trouves, amy lec­teur, quelque faute en l’im­pres­sion, tu ne t’en dois prendre à moi, qui m’en suis rap­por­té à la foy d’au­truy. Puis, le labeur de la cor­rec­tion est une œuvre telle que tous les yeux d’Ar­gus5 ne suf­fi­roient pas pour y voir les fautes qui s’y trouvent. »

Le car­di­nal Duper­ron6 ne se plai­gnit pas, vingt-six ans plus tard, avec moins d’a­mer­tume.
« Il faut, disait-il, mettre ordre aux impri­meurs ; en ma harangue ils ont impri­mé les bar­bares Grecs, au lieu de bar­bares Gètes. Ils appellent bar­bare la nation la plus polie qui ait jamais été ! »

Aus­si le grave et savant doc­teur Horn­schuch7, qui cor­ri­geait, en 1608, à Leip­sick8, donne à ses confrères de ter­ribles ins­truc­tions.
« Le cor­rec­teur, dit-il, doit évi­ter avec le plus grand soin de s’a­ban­don­ner à la colère, à la tris­tesse, à la galan­te­rie, enfin à toutes les émo­tions vives. Il doit sur­tout fuir l’i­vro­gne­rie ; car y a-t-il un être dont la vue soit plus trou­blée que cet idiot qui trans­for­mait Diane en gre­nouille : Dia­nam in ranam ! »

Anecdote sur un correcteur trop investi dans son travail

Page de titre de "Correctorum in Typographiis eruditorum centuria" de Conrad Zeltner, 1615
Page de titre du livre de Conrad Zelt­ner, 1716.

N’est-il pas vrai qu’en écou­tant ces bons conseils on est ten­té de paro­dier le mot de Figa­ro ? Aux ver­tus, en effet, que le doc­teur Horn­schuch exige de ses confrères, com­bien trou­ve­rait-on d’im­pri­meurs, aujourd’­hui, dignes d’être cor­rec­teurs ?… Je sais bien qu’en me dérou­lant la glo­rieuse liste des cent cor­rec­teurs illus­trés par Conrad Zelt­ner9, l’ex­cellent Ger­main dirait, s’il pou­vait me répondre, que cette noble pro­fes­sion était embras­sée autre­fois avec un enthou­siasme qui ren­dait la pra­tique de toutes les ver­tus plus facile et tous les sacri­fices légers. Et il ne man­que­rait pas de me citer, après ce Kilian, qu’on vit si déli­cieu­se­ment occu­pé pen­dant un demi-siècle à la cor­rec­tion des épreuves, le trait de Fré­dé­ric Morel10, petit-neveu de Robert Estienne, qui cor­ri­geait, à ce qu’il parait, une tierce, lors­qu’on vint l’a­ver­tir que sa femme allait fort mal.
« Un moment, » dit-il à la ser­vante.
Ce moment fut si long que le méde­cin crut devoir se rendre lui-même dans son cabi­net pour lui dire de se hâter s’il vou­lait voir encore sa femme vivante.
« Je n’ai plus, répon­dit-il, que deux mots à écrire. »
Quelques ins­tants après, on frap­pa à la porte du cabi­net : mais, cette fois, c’é­tait l’homme de Dieu qui venait lui annon­cer que l’in­for­tu­née était morte.
« J’en suis mar­ri, reprit-il tran­quille­ment en se remet­tant à son épreuve, c’é­tait une bonne femme ! »

À ce trait his­to­rique, les six frères Duval pro­tes­tèrent à la fois par un cri d’in­cré­du­li­té.
— Vous dou­tez de ce fana­tisme ?
— Oui, c’est impos­sible ! crièrent-ils. comme on fait dans l’Ariége, c’est-à-dire à tue-tête.
— Ah ! vrai­ment ? Et que diriez-vous si je trou­vais l’é­qui­valent, sans remon­ter plus haut que la fin du der­nier siècle ?
— C’est impossible.

“Un homme dont je suis fier” ou le travail avant tout (bis)

— Écou­tez donc : En l’an de grâce 1773, le salon d’An­toine Stoupe11, suc­ces­seur de Le Bre­ton12, impri­meur ordi­naire du Roi, était brillam­ment illu­mi­né. Le maître impri­meur, comme se qua­li­fiaient modes­te­ment les typo­graphes de ce siècle, avait vou­lu célé­brer chez lui la noce de son cor­rec­teur Charles Cra­pe­let13. La mariée était si belle, avec sa robe blanche et sa guir­lande dont les paillettes étin­ce­laient aux lumières sur sa tête pou­drée avec art, ses yeux bleus se bais­saient avec une can­deur si douce, que toutes les femmes se mor­daient les lèvres de dépit, tan­dis qu’en revanche tous les hommes féli­ci­taient l’heu­reux époux. Celui-ci, à la stu­pé­fac­tion géné­rale, parais­sait rêveur, morose, contraint, et ses regards se por­taient plu­tôt sur la pen­dule que sur sa nou­velle com­pagne. Cette pré­oc­cu­pa­tion n’a­vait échap­pé à aucun des convives, mais trois per­sonnes sem­blaient l’é­pier sur­tout avec un inté­rêt par­ti­cu­lier : c’é­tait le maître impri­meur, la mariée et une vieille tante de cette der­nière, qui, tout en fei­gnant de regar­der les grands per­son­nages verts et jaunes de la tapis­se­rie de laine, ne per­dait pas un seul des mou­ve­ments du jeune époux. À mesure que l’heure avan­çait, elle voyait avec effroi son front se rem­bru­nir. Minuit sonne enfin ; il n’y tient plus, et sort pré­ci­pi­tam­ment du salon. Or, jugez main­te­nant de l’é­moi des convives, du déses­poir de la mariée, quand on ne le vit pas reparaître.

Tous les yeux se tour­nèrent vers Stoupe qui, rayon­nant de joie, aspi­rait de longues prises de tabac et regar­dait la place vide d’un air de triomphe.
Le père de la mariée lui deman­da bien­tôt le motif de cette étrange dis­pa­ri­tion.
Pas de réponse.
La vieille tante répé­ta la ques­tion avec aigreur, il ne parut pas avoir enten­du.
Enfin, la mariée s’é­tant jetée à ses pieds tout en larmes, il la rele­va, et lui met­tant au front un bai­ser pater­nel :
— Réjouis-toi, ma fille, lui dit-il avec enthou­siasme, tu as la perle des maris !
— Un homme qui aban­donne sa femme le jour de ses noces ! obser­va aigre­ment la vieille.
— Oui, Madame, répli­qua le maître, trop froid pour s’emporter jamais, trop heu­reux ce soir-là pour s’é­mou­voir de l’an­xié­té géné­rale ; c’est un homme dont je suis fier !
Lorsque l’ai­guille mar­que­ra trois heures, pour­sui­vit-il, Charles ren­tre­ra dans ce salon.
La mariée sou­pi­ra, les parents mur­mu­rèrent, cha­cun des amis fit une remarque tout bas, mais on atten­dit. Comme trois heures son­naient, le marié ren­tra effec­ti­ve­ment, ain­si que l’a­vait annon­cé Stoupe.
— D’où venez-vous ?… fut le cri qui sor­tit de toutes les bouches.
Je viens de cor­ri­ger des épreuves atten­dues par les impri­meurs, dit-il en regar­dant ten­dre­ment sa jeune femme, qui dut être jalouse, à ce moment, de la typographie.

— Et vous garan­tis­sez l’a­nec­dote ?
— Oui, Mes­sieurs, m’é­criai-je avec l’as­su­rance de Stoupe, car le propre fils du héros, C.-A. [sic, Georges-Adrien] Cra­pe­let, défunt mon col­lègue à la Socié­té impé­riale des anti­quaires de France, m’a racon­té vingt fois le fait dans les mêmes termes, et, non content de l’a­voir dit à tout le monde, il l’a impri­mé sur vélin dans ses Études typo­gra­phiques14, ouvrage aus­si mau­vais d’ailleurs que riche en curieuses recherches.
— Je n’en doute pas le moins du monde, pour mon compte, me dit alors le bon Duval, mais il me semble que cette digres­sion vous éloigne du but.
— Elle m’y ramène au contraire. Ce même Charles Cra­pe­let, dont il était ques­tion tout à l’heure, ayant remar­qué que, dans la pre­mière feuille d’un Télé­maque auquel il don­nait tous ses soins, on avait impri­mé Pélé­nope pour Péné­lope, faillit atten­ter à ses jours. » (p. 56-64)

De Lord Byron à… Érasme

Il résulte de ces erreurs de cor­rec­tion des récri­mi­na­tions amères et assez bien fon­dées, quel­que­fois, de la part des auteurs. « La moindre faute de typo­gra­phie me tue, écri­vait Byron15 à son édi­teur ; cor­ri­gez, je vous en conjure, si vous tenez à ne pas me voir me cou­per la gorge. Ah ! je vou­drais que le com­po­si­teur fût atta­ché sur un che­val et acco­lé à un vampire ! »

Érasme par Holbein le jeune, 1523.
Érasme (1466?-1566) par Hol­bein le jeune, en 1523.

Ces malé­dic­tions, que les com­po­si­teurs et les cor­rec­teurs lui ren­daient au cen­tuple, car son écri­ture était si mau­vaise qu’il ne pou­vait par­ve­nir à la déchif­frer lui-même, l’illustre auteur de Child-Harold16 ne les eût point lan­cées contre les ouvriers de Mur­ray17 s’il avait pris la peine de sur­veiller per­son­nel­le­ment l’im­pres­sion de ses œuvres. Il en était ain­si autre­fois. Érasme ne rou­git pas de se faire le cor­rec­teur de ses propres ouvrages, chez Alde l’an­cien ; et au com­men­ce­ment de ce siècle on vit le car­di­nal Mau­ry18 suivre page à page, ligne à ligne, et en quelque sorte mot à mot, l’im­pres­sion de son Essai sur l’Éloquence de la chaire.

Il ne se pas­sait pas deux jours, dit l’au­teur des Études typo­gra­phiques, sans qu’il vînt à l’im­pri­me­rie, mon­tant rapi­de­ment les quatre étages, pré­cé­dé et sui­vi d’un laquais en livrée. Il était habi­tuel­le­ment en longue sou­tane vio­lette, avec petit camail en des­sous rouge, quel­que­fois en petit man­teau. Il allait dis­crè­te­ment se pla­cer dans le rang de son com­po­si­teur, et là, il lui don­nait toutes les expli­ca­tions néces­saires sur les cor­rec­tions, ou plu­tôt sur la rédac­tion nou­velle du texte, qui a eu jus­qu’à dix ou douze épreuves par feuille.

— Tout cela, fit remar­quer M. Duval, qui ne per­dait jamais l’oc­ca­sion d’é­mettre une opi­nion juste, tout cela dut prendre beau­coup de temps !
— Deux ans, de 1808 à 1810. […] » (p. 65-67)


Mary-Lafon [Mary-Lafon, Jean-Ber­nard, 1812-1884], His­toire d’un livre, Paris, Par­man­tier, 1857, 132 p.

Pour d’autres textes his­to­riques, consul­ter la liste des articles.

  1. Le musée Plan­tin-More­tus n’ou­vri­ra qu’en 1877.
  2. 1545-1606, phi­lo­logue et huma­niste, a vécu aux Pays-Bas espa­gnols (aujourd’­hui en Belgique).
  3. Cor­ne­lis Kiliaan (1528/1530-1607), lexi­co­graphe, lin­guiste, tra­duc­teur et poète des Pays-Bas méri­dio­naux. Voir le site du musée Plan­tin-More­tus.
  4. De La Touche [NdA].
  5. « Dans la mytho­lo­gie gré­co-romaine, Argus (Argos en grec) est un géant. Les Grecs avaient don­né à Argus, l’épithète de Pan­op­tès qui signi­fie « celui qui voit tout », car ce géant avait cent yeux, répar­tis sur toute la tête (ou sur tout le corps selon cer­tains auteurs). Sur ces cent yeux, il y en avait en per­ma­nence une moi­tié qui dor­mait et l’autre moi­tié qui veillait, de sorte qu’il était impos­sible de trom­per sa vigi­lance. » Récit d’As­trid de Bron­deau, guide-confé­ren­cière, sur son blog Les Yeux d’Ar­gus.
  6. Jacques Davy du Per­ron, 1556-1618.
  7. Auteur, en 1608, du pre­mier manuel du cor­rec­teur, Ortho­ty­po­gra­phia. Lire mon article.
  8. Ancienne gra­phie fran­çaise de Leipzig.
  9. Johann Conrad Zelt­ner (1687-1720), auteur de Cor­rec­to­rum in typo­gra­phiis eru­di­to­rum cen­tu­ria spe­ci­mi­nis loco col­lec­ta a Johanne Conra­do Zelt­ne­ro, Nurem­berg, 1716.
  10. Plu­tôt Fédé­ric Morel (1523-1583). Voir fiche BNF.
  11. Jean-Georges-Antoine Stoupe (1736?-1808), impri­meur libraire. Voir fiche BNF.
  12. André-Fran­çois Le Bre­ton (1708-1779). Voir fiche BNF.
  13. 1762-1809.
  14. Études pra­tiques et lit­té­raires sur la typo­gra­phie, 1837, sur les­quelles je reviendrai.
  15. Le poète bri­tan­nique Lord Byron (1788-1824).
  16. Le Pèle­ri­nage de Childe Harold, 1812-1818.
  17. John Mur­ray (1778-1843), impri­meur libraire. Voir fiche BNF.
  18. Jean-Sifrein (ou Sif­frein) Mau­ry (1746-1817).