Voilà plus de trois ans que j’ai commencé ces recherches sur l’histoire du métier de correcteur (☞ voir Liste des articles). J’ai simplement démarré sur Google, puis ont suivi Gallica, Google Livres, le catalogue général de la BnF (et les visites sur place, un bonheur), Retronews, le site de presse de la BnF, ouvert en septembre 2021 (une mine), la bibliothèque patrimoniale de l’école Estienne (où j’ai reçu un superbe accueil), le site du musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique de Lyon, d’autres catalogues encore…
Je ne compte pas, bien sûr, les nombreux livres achetés, empruntés, certains consultés, d’autres lus intégralement (☞ voir Bibliographie commentée).
Au bout de ces trois années, après avoir croisé les mots-clés dans tous les sens (notamment pour contourner le problème de la polysémie du mot correcteur), et téléchargé des centaines de documents, je commençais à me dire que j’avais à peu près tout exhumé. Mon disque dur est plein de textes historiques numérisés, d’articles de journaux ou de blogs en PDF, d’images diverses…
Et c’est précisément là, il y a quelques jours, que j’ai découvert les collections numérisées des bibliothèques patrimoniales de la Ville de Paris. Et hop ! un bon millier de documents supplémentaires à étudier.
Leur visionneuse est excellente. Sur la gauche, la liste des occurrences du mot-clé (en italique, gras et rouge) dans le document sélectionné. Sur la droite, le document en question, avec le mot-clé surligné en rouge et encadré d’un filet bleu. Le téléchargement est rapide. Les sites Gallica et Retronews (malgré leur qualité) devraient s’en inspirer. On gagnerait en fluidité.
J’ai aussitôt entrepris l’épluchage… Résultat, quelque 250 extraits de journaux ont rejoint ma collection.
Reste maintenant à lire et annoter tout ça. Reste à se poser les bonnes questions et à y répondre… ce qui peut occasionner de nouvelles recherches. C’est la partie la plus intéressante.
☞ Lire aussi Derlindindin ou l’histoire d’un échec.