Corriger en rouge, une pratique antique

Un article d’Actua­Lit­té attire notre atten­tion sur une tablette égyp­tienne antique, appar­te­nant aux col­lec­tions du Metro­po­li­tan Museum of Art (Met), à New York.

Pro­duite entre 1981 et 1802 av. J.-C., la tablette est enduite de ges­so, une sous-couche tra­di­tion­nelle qui en uni­for­mise la sur­face.
Ces planches étaient régu­liè­re­ment blan­chies à la chaux pour être réuti­li­sées et fai­saient office d’outil pour les élèves scribes. […] Le texte prin­ci­pal, com­po­sé par le scribe négligent, est un modèle de lettre clas­sique, que l’élève était sans doute sup­po­sé mémoriser.

On y dis­tingue tou­jours les cor­rec­tions du pro­fes­seur. Je ne savais pas que l’ha­bi­tude de cor­ri­ger en rouge remon­tait si loin. 

PS — Depuis cet article, j’ai rédi­gé une Petite his­toire de la cor­rec­tion en rouge.

Article mis à jour le 9 octobre 2023.