Si vous êtes né·e en 1957, 1969, 1981, 1993 ou 20051, vous avez peut-être des prédispositions pour la correction. Du moins si l’on en croit l’astrologie chinoise. En effet, dans un livre sur le coq, on peut lire, à propos du signe portant le nom de cet animal dans le zodiaque chinois :

« Ce que d’aucuns considèrent ennuyeux ne le rebute nullement. Il ne rechigne ni à la routine ni aux tâches laborieuses telles que la préparation des budgets, la comptabilité courante, la correction de textes et d’épreuves d’imprimerie. […] Doté d’une grande intelligence analytique, il possède un esprit logique et clair. Les imperfections, même minimes, l’agacent au plus haut point. Il n’aura de cesse qu’il ne corrige cette minuscule erreur que personne n’avait remarquée avant lui. Il peut se montrer tatillon à l’extrême, surtout lorsqu’on bouleverse ses habitudes ou son emploi du temps. En revanche, il n’est pas imprévisible : chaque chose à son heure et pas de raccourcis. Cet excentrique ne craint jamais de soulever des controverses afin de rétablir l’ordre. »
Et plus loin :
« Ne sous-estimez jamais le talent du Coq : rien n’échappe à sa vigilance. Tôt ou tard, il effectuera un inventaire et découvrira une erreur. Les meilleurs comptables, les spécialistes de la productivité, les scientifiques, les stratèges, les cracks de l’informatique et les correcteurs d’épreuves appartiennent souvent à ce signe. »
Je dois cette information à Catherine Magnin, présidente de l’Association romande des correctrices et correcteurs d’imprimerie (ARCI), que je remercie chaleureusement.
Source : « Le signe du Coq dans le zodiaque chinois », dans Coqs en contes, ouvrage collectif, éd. Philippe Picquier, 2004.
- Voir les dates précises sur Wikipédia. ↩︎