Après avoir épluché les annonces d’emploi, j’ai eu l’idée de faire de même pour les annonces de mariage et de décès. J’y ai ajouté les éventuelles distinctions hors médaille du travail.
NB — Ce sont des données volontairement brutes, non corrigées. Je ne les ai pas alourdies de guillemets inutiles : tout ce qui suit est tiré des journaux consultés.
Avis de mariage, de décès et de distinction
1904 — Dame correctrice anglais dés. mariage pas banal. — Ecrire : Bill. Tubercul. 0,905,576, bur. Fontaine (Le Journal, 16 janvier)
Correctrice de langues étrangères dés. mar. riche pas banal. S’abst. d’écr. si pas riche. Bouleau, Bill. Tuberculeux, 0.914.561. Bur. 84. (La Lanterne, 11 février 1904)
1907 — Par décret du ministre de l’instruction publique, en date du 23 novembre, Mlle Ther, Julie, correctrice d’imprimerie, à Tours, a été nommée officier d’académie [il s’agit des Palmes académiques1].
C’est avec plaisir que nous enregistrons cette nomination, pleinement justifiée par les services rendus.
Nous adressons à notre aimable collaboratrice nos bien cordiales félicitations. (L’Union libérale, 26 décembre)
Le Journal officiel publie les nominations suivantes : […]
Au grade d’officier d’académie : Mlle Ther, Julie, correctrice d’imprimerie à Tours.
(L’Union libérale, 30 décembre)
1908 — Eugène-Auguste-Jules Cornilleau, clerc d’avoué, rue Saint-Vincent, et Blanche-Victorine Terrier, correctrice d’imprimerie, rue Saint-Vincent. (L’Ouest-Éclair (Rennes), 6 août (promesse), L’Avenir de la Mayenne, 9 août (promesse) et 23 août ; La Gazette de Château-Gontier, 27 août)
1908 — Georges-Jean-Alexandre Cornemillot, agent de détaxe, et Marie-Louis Bonnardot, correctrice au Bien Public. (Le Progrès de la Côte-d’Or, 27 août)
1908 — Isidore-Eugène Denancé, employé de bureau, à Meudon (Seine-et-Oise), et Anaïs-Augustine-Joséphine Dubois, correctrice typographe, rue des Lavanderies. (L’Avenir de la Mayenne, 11 octobre)
1917 — Décès — Marie Françoise Masserot, célibataire, 30 ans, correctrice d’imprimerie, rue de la Madeleine. (L’Écho de la Mayenne, 8 avril, et La Mayenne, 11 avril)
1924 — Gaston Eiehacker, rentier, rue de la Gare, et Valentine Gourrault, correctrice d’imprimerie, rue de la Gare. (La Mayenne, 4 mai)
1925 — Gustave-Georges Vasseur [ou Vaseux, selon les annonces], maréchal des logis au 4e escadron du train (T.E.M.) au Mans, et Marie-Louise-Jeanny Bathilde Morin, correctrice d’imprimerie, rue de la Madeleine (à Laval). (La Mayenne, 16 et 20 septembre, 4 octobre ; L’Avenir de la Mayenne, 20 septembre)
1926 — Georges-Victor-Marie Mercier, chauffeur d’autos, rue Ambroise-Gestière, et Suzanne-Mathilde-Victorine Foucoin, correctrice d’imprimerie, rue Ambroise-Gestière. (La Mayenne, 23 mai (bans), La Mayenne, 15 juin, et L’Avenir de la Mayenne, 20 juin)
1928 — Georges Terrier, graveur-typographe, à Nantes, et Denise-Solange Jean, correctrice d’imprimerie, rue Basse-des-Bouchers, 16. (La Mayenne, 18 et 22 juillet)
1930 — Robert-François Hamon, ajusteur, 31, boulevard de Tours, et Jeanne Ozouf, correctrice d’imprimerie, 26 [parfois 21], rue de Chapelle. (La Mayenne, 10 août (promesse), et L’Avenir de la Mayenne, 3 et 7 septembre)
1930 — Cormerais Armand, artiste lyrique, rue Banasterie, 10 et Guirand Marie, correctrice d’imprimerie, rue Banasterie, 10. (Le Radical de Vaucluse, 29 octobre)
1932 — Henri Surnom, boulanger à Issoudun, et Germaine-Elisabeth Aubrun, correctrice monotypiste à Saint-Amand-Montrond (Cher). (La Dépêche du Berry, 31 juillet)
1934 — Ourmières, Jean, gendarme à la 17e légion, avec Moine, Jeanne, correctrice d’imprimerie. (L’Auvergnat de Paris, 27 janvier 1934)
1934 — Cochet Daniel-Raoul-Camille, mécanicien, et Venot Gilberte-Jeannine, correctrice, tous deux à Vendôme. (L’Écho du Centre, 23 mars)
1937 — Emile Goussin, clerc d’avoué, rue Duguesclin, et Jeanne Allain, correctrice d’imprimerie, rue Paul-Lintier. (La Mayenne, 26 janvier)
1938 — Fernand Genest, commis du trésor, à Flers, et Marthe Durckel, correctrice d’imprimerie, place Gambetta. (La Mayenne, 17 avril)
1941 — Décès de Germaine Sillon, épouse Humberjean, correctrice d’imprimerie, 60 ans, 9, rue des Vergelesses, domiciliée 21, rue Félix-Trutat. (Le Progrès de la Côte-d’Or, 16 juillet)
- « Les modalités de son attribution [de cette distinction] ont été étendues, en 1866, à des personnes non enseignantes ayant rendu des services éminents à l’Éducation nationale, et elle peut, également, être accordée aux étrangers, et aux Français résidant à l’étranger, contribuant, activement, à l’expansion de la culture française dans le monde. Elle peut être décernée aux personnes qui ont fait une « contribution exceptionnelle à l’enrichissement du patrimoine culturel » : artistes, professionnels de la culture, etc.
Les chevaliers doivent justifier de dix ans d’activité assortis de mérites distingués. Un officier doit justifier de cinq ans au moins dans le grade de chevalier, et un commandeur de trois ans dans le grade d’officier (art. D911-68), sauf cas exceptionnels. » — Wikipédia.