Coquilles dans “Madame Bovary”

Pierre-Louis Rey com­mente Madame Bova­ry de Gus­tave Flau­bert, Folio, Gal­li­mard, 1996, p. 44.

Madame Bova­ry paraît chez Michel Lévy en deux volumes, en avril 1857, dans une édi­tion qui souffre de nom­breuses coquilles et de plu­sieurs cou­pures pra­ti­quées dans la Revue de Paris [où le roman a d’a­bord paru en six par­ties]. Les quinze mille exem­plaires ini­tia­le­ment pré­vus s’é­tant aus­si­tôt ven­dus, en par­tie grâce au scan­dale pro­vo­qué par le pro­cès, Michel Lévy pro­cède au cours de la même année à deux autres tirages. Tous les tirages sui­vants, y com­pris l’é­di­tion en un volume de 1862, com­por­te­ront de nom­breuses fautes. Il faut attendre l’é­di­tion don­née par Char­pen­tier en 1873 pour par­ve­nir à un texte satis­fai­sant. Revue par Flau­bert et appe­lée « édi­tion défi­ni­tive », elle ser­vi­ra de base à toutes les édi­tions cri­tiques ultérieures.

Dans l’é­di­tion de mes 16 ans (au Livre de Poche), que je viens de relire, j’ai rele­vé une dizaine de coquilles…