Actualité du métier

Le correcteur dans les médias

Ce métier en voie de dis­pa­ri­tion ne fait pas la une des quo­ti­diens, mais il arrive quand même qu’on parle de nous. En voi­ci les der­nières occasions.

Depuis 80 ans, ils traquent fautes et abus de lan­gage (24 heures, 26 mars 2024). L’Association romande des cor­rec­trices et cor­rec­teurs d’imprimerie à l’honneur.

Tra­vail dis­si­mu­lé : Robert Laf­font cor­ri­gé aux Prud’­hommes de Paris (Actua­Lit­té, 2 jan­vier 2024). « Le Syn­di­cat Géné­ral du livre et de la com­mu­ni­ca­tion écrite CGT et en par­ti­cu­lier le Syn­di­cat des cor­rec­teurs font état de la condam­na­tion des édi­tions Robert Laf­font par le Conseil des Prud’­hommes de Paris. Une « vic­toire his­to­rique pour notre métier », sou­ligne le Syn­di­cat des cor­rec­teurs, qui éta­blit une juris­pru­dence concer­nant le recours aux autoen­tre­pre­neurs par les mai­sons d’é­di­tion. » Et aus­si Cor­rec­teurs autoen­tre­pre­neurs : “Toute l’é­di­tion dévoie ce sta­tut (Actua­Lit­té, 5 jan­vier 2024).

L’empreinte invi­sible des révi­seurs-cor­rec­teurs (Le Devoir, 4 jan­vier 2023). « Avec un œil de lynx, le sou­ci du détail et de la dis­cré­tion, ils tra­vaillent dans l’ombre, et ça leur convient. »

Muriel Gilbert
Muriel Gil­bert.

Muriel Gil­bert : tri­bu­la­tions d’une domp­teuse de mots (France Inter, 5 mai 2022). Notre consœur média­tique se raconte au micro de L’ins­tant M. Elle y avait déjà été invi­tée le 14 février 2017 : Les mots (maux) des jour­na­listes ? Confes­sions d’une cor­rec­trice au Monde.

Plus indé­pen­dants et poly­va­lents : un état des lieux des pro­fes­sion­nels de la cor­rec­tion (Actua­Lit­té, 6 sep­tembre 2021). « Auteurs sou­vent négli­gés au sein de la chaîne du livre, les cor­rec­teurs et cor­rec­trices sont par­fois aus­si mécon­nus des pro­fes­sion­nels que du grand public. L’ACLF, Asso­cia­tion des cor­rec­teurs de langue fran­çaise, révèle le por­trait des métiers de la cor­rec­tion, des­si­né par une grande enquête auprès de ceux et celles qui les pratiquent. »

Guillaume Goutte
Guillaume Goutte.

Com­ment l’édition exploite ses cor­rec­teurs et cor­rec­trices (L’Obs, 28 octobre 2021). « Repré­sen­tant des cor­rec­teurs au Syn­di­cat du Livre CGT, Guillaume Goutte dis­sèque la trans­for­ma­tion du métier, relé­gué dans une pré­ca­ri­té de l’ombre, y com­pris par les édi­teurs pres­ti­gieux. » Extrait de son livre Cor­rec­teurs et cor­rec­trices, entre pres­tige et pré­ca­ri­té, éd. Liber­ta­lia.

Édi­tion. « Nous lut­tons contre la désa­gré­ga­tion du métier de cor­rec­teur » (L’Hu­ma­ni­té, sep­tembre 2021). « Mar­gue­rite, une jeune cor­rec­trice, a sai­si avec l’aide de son syn­di­cat, le conseil de prud’hommes de Paris afin d’obtenir la requa­li­fi­ca­tion de sa rela­tion de tra­vail avec les édi­tions Robert Laf­font. L’Humanité s’est ren­du au tri­bu­nal afin de recueillir son témoi­gnage avant l’audience. »

Gar­diennes aver­ties (pod­cast Apar­té, éd. Alto, 17 juin 2021). « Deux révi­seuses-cor­rec­trices parlent des divers aspects de leur métier, de leurs fautes pré­fé­rées et de leurs pires bêtes noires, et un auteur raconte l’expérience de sou­mettre un texte au crayon rouge des Jedis de la langue. » 

Les cor­rec­teurs tra­vailleurs à domi­cile en attente d’une « sécu­ri­sa­tion » (Actua­Lit­té, 7 juin 2021). « Dans la pers­pec­tive de nou­velles dis­cus­sions por­tant sur l’an­nexe IV de la conven­tion col­lec­tive de l’é­di­tion, le Syn­di­cat géné­ral du Livre et de la com­mu­ni­ca­tion écrite CGT (SGLCE-CGT) a inter­ro­gé les cor­rec­teurs tra­vailleurs à domi­cile sur leur quo­ti­dien, leurs condi­tions de tra­vail et leurs attentes, pour por­ter au mieux leurs revendications. »

Le Monde men­tionne son « cas­se­tin » dans le « cir­cuit copie » : Le par­cours exi­geant d’un article du « Monde », de l’écriture aux mul­tiples relec­tures (7 mai 2021).

Le circuit de la copie au journal "Le Monde". Dessin : GIlles Rapaport, pour "Le Monde".
Des­sin : Gilles Rapa­port, pour Le Monde.

La Guilde des écri­vants bat en brèche, dans un long texte per­ti­nent et drôle, les idées reçues sur le métier : Les cor­rec­teurs sont des gens bizarres comme les autres (début 2021).

L’art de cor­ri­ger, par Louis Cor­nel­lier (Le Devoir, 29 juin 2019). Un auteur qué­bé­cois rend hom­mage à ses correctrices. 

Entre­tien avec Solène Bou­ton, pré­si­dente de l’As­so­cia­tion des cor­rec­teurs de langue fran­çaise (BookS­quad, 29 mars 2019).

Une correctrice au quotidien suisse "Le Temps". Image extraite du reportage du quotidien sur son cassetin féminin.
Image extraite du repor­tage du quo­ti­dien suisse Le Temps sur son cassetin.

Les cor­rec­trices de presse sous l’œil des cinéastes (Le Temps, 31 décembre 2018). Le quo­ti­dien suisse nous offre un joli regard sur son cas­se­tin fémi­nin. Lire aus­si La cor­rec­tion, métier vin­tage (même site, 4 février 2020).

Le sta­tut cor­ri­gé des cor­rec­teurs (Livres Heb­do, 24 jan­vier 2019). « Les entre­prises d’é­di­tion et les tra­vailleurs à domi­cile ont trois ans pour tes­ter un nou­veau cadre régle­men­taire qui cla­ri­fie leurs relations. »

Droits d’au­teur : pas pour les cor­rec­teurs (Livres Heb­do, 10 jan­vier 2019). « Pour avoir rému­né­ré un lec­teur-cor­rec­teur en droits d’au­teur et non en salaire, Ber­ger-Levrault a été condam­né à ver­ser 27 950 euros d’in­dem­ni­tés diverses par les Prud’­hommes de Paris, et 30 156 euros en appel, selon un arrêt du 30 novembre 2018, le plai­gnant ayant relan­cé la pro­cé­dure (ouverte en 2011) sur ses demandes reje­tées en pre­mière instance. »

François Morel
Fran­çois Morel.

Qui a tué le cor­rec­teur ? Le Billet de Fran­çois Morel (France Inter, 27 avril 2018).

Cor­rec­teurs : Anne-Soa­zig Bro­choire, le sou­ci du détail (Actua­Lit­té, 5 avril 2018).

Cor­rec­teur : une asso­cia­tion sou­ligne les qua­li­tés du métier pour le sau­ver (France Culture, 2 avril 2018).

Créa­tion de l’As­so­cia­tion des cor­rec­teurs de langue fran­çaise (Actua­Lit­té, 20 mars 2018) et Copré­si­dence à l’A­CLF (Livres Heb­do, 30 mars 2018).

Les cor­rec­teurs média­tisent la pré­ca­ri­té de leur situa­tion (Livres Heb­do, 9 jan­vier 2018). « Les cor­rec­teurs de l’é­di­tion orga­nisent une mani­fes­ta­tion devant le Syn­di­cat natio­nal de l’é­di­tion ce mar­di 9 jan­vier, juste avant une réunion entre leurs repré­sen­tants et ceux des éditeurs. »

L’é­cri­vain qué­bé­cois Nico­las Dick­ner avoue « un faible pour les révi­seuses » (Apar­té, éd. Alto, 30 août 2017).

Affiche de la journée "Correcteur, un lecteur à part", Nantes, 3 mars 2017

Pôle régio­nal des acteurs du livre et de la lec­ture des Pays de la Loire, l’association Mobi­lis a orga­ni­sé à Nantes, le 3 mars 2017, la pre­mière jour­née pro­fes­sion­nelle autour de la lec­ture-cor­rec­tion dans les Pays de la Loire. Nous avons pu y ren­con­trer, entre autres, Jean-Pierre Coli­gnon, ancien chef du ser­vice cor­rec­tion du jour­nal Le Monde, et Mar­tine Rous­seau, coau­trice du blog Langue sauce piquante des cor­rec­teurs du Monde. Les dif­fé­rents temps de la jour­née « Cor­rec­teur, un lec­teur à part » sont dis­po­nibles en fichiers audio sur le site de Mobi­lis.

Les cor­rec­teurs font entendre leurs reven­di­ca­tions Porte de Ver­sailles (Livres Heb­do, 24 mars 2017). « Les tra­vailleurs à domi­cile ont mani­fes­té à l’i­nau­gu­ra­tion du salon Livre Paris. »

Sept cor­rec­teurs assignent Har­le­quin aux prud’­hommes (Livres Heb­do, 15 avril 2015). « Les tra­vailleurs à domi­cile reprochent à leur employeur des man­que­ments dans l’exé­cu­tion de leur contrat de travail. »

Les lec­teurs-cor­rec­teurs se font cor­ri­ger par l’é­di­tion fran­çaise (Actua­Lit­té, 13 jan­vier 2015). « Il n’y a pas que le sta­giaire de BFM-TV qui galère : alors que les réseaux sociaux ont remis en lumière les grosses co(q)uilles et autres erreurs gros­sières, ce métier indis­pen­sable de l’é­di­tion qu’est le lec­teur-cor­rec­teur semble plus mena­cé que jamais. Repré­sailles envers les sala­riés, absence de for­ma­tion, réduc­tion du temps de tra­vail et de la rému­né­ra­tion… De nom­breux élé­ments sont dénon­cés par la pro­fes­sion, dans des actions judi­ciaires longues et peu gratifiantes. »

Cor­rec­teur, un métier en voie de dis­pa­ri­tion ? (La Croix, 15 mai 2014).

De la lec­ture angois­sée à la cor­rec­tion névro­tique, par Pierre Assou­line (La Répu­blique des livres, 30 juillet 2013). Hom­mage à un métier en voie de dis­pa­ri­tion et dont les condi­tions d’exer­cice sont de plus en plus précaires.

Névrose d’un cor­rec­teur, par Jacques Gou­let (La Revue des Deux Mondes, juillet 2013). Le par­cours de l’au­teur, dans les années 1970-1980, de la presse pari­sienne à l’é­di­tion (Ency­clopæ­dia Uni­ver­sa­lis).

À qui la faute ? (Que choi­sir, n° 499, jan­vier 2012). « Les ser­vices de cor­rec­tion ont qua­si­ment dis­pa­ru des mai­son d’é­di­tion. Même dans les col­lec­tions les plus pres­ti­gieuses, il est aujourd’­hui impos­sible d’ou­vrir un livre sans ren­con­trer, au détour d’un para­graphe, une coquille ou une faute de gram­maire. Et le pire est à venir. »

Cor­rec­teurs à rude épreuve, par Édouard Lau­net (Libé­ra­tion, 6 jan­vier 2010). « Dis­crets et iso­lés, les cor­rec­teurs employés par les mai­sons d’édition voient leur métier dis­pa­raître peu à peu. »

Page mise à jour le 29 mars 2024.