« […] le prote ou le correcteur en cheveux longs, vêtu également d’une robe », selon la description du Bulletin officiel [Union syndicale des maîtres imprimeurs de France], dans son album de Noël 1927 : « Iconographie de l’imprimerie et du livre ». Illustration tirée de la Revista Gráfica, Institut catalan des arts du livre, Barcelone [1900-1928].
La revue « se présente sous la sauvegarde d’un blason aux couleurs d’Aragon (d’or, à quatre pals de gueules), chargé en cœur d’un écusson en losange, d’argent, à deux balles d’imprimerie, le tout ressortant sur l’aigle porteur [sic, porteuse] du visorium et du composteur. Cet ensemble, d’un héraldisme hétérodoxe, est plaqué contre un rang à la pente trop rapide, où travaillent : ici un compositeur aux cheveux frisés, à robe de moine ; là, le prote ou le correcteur en cheveux longs, vêtu également d’une robe ; dans sa petite bibliothèque [hors champ], quelques livres voisinent avec une tête de mort. Ce pseudo-prote est-il, devant son pupitre, un ascète doublé d’un auteur ? »
Une vision de fantaisie, pour ce qui est de l’Histoire, mais aujourd’hui, avec le télétravail, peut-être une réalité pour certains…