Cet été, je me suis quelque peu lâché sur les acquisitions. Les grands lecteurs savent ce que c’est : de notes de bas de page en bibliographies, de recherches en recommandations, il y a toujours plus de livres à lire, et on s’en réjouit. Bref, j’avais commencé les vacances en réorganisant mes étagères, mais là, clairement, je manque de place. Un détail. « L’important, c’est de les avoir », dirait mon ami Laurent.
Malgré les apparences, cet ensemble ne m’a pas coûté cher. La plupart des titres, je les ai achetés d’occasion, parfois à un euro (via le comparateur de prix Chasse aux livres). Les bibliothèques « désherbent » leur fonds, je complète le mien. Voilà un système économique qui me convient ! J’ai tout de même de la peine pour tous ces livres (et leurs auteurs) qui, manifestement, n’ont pas été ouverts ou si peu.
Terme consacré en bibliothéconomie, le désherbage est une opération « destinée à mettre en valeur les collections disponibles et à offrir des ressources constamment actualisées aux usagers des bibliothèques » (Wikipédia).
Pour ma part, confronté comme elles « à des problèmes récurrents de réorganisation, d’encombrement ou d’impossibilité d’extension », je ne pourrai désherber que lorsque j’aurai terminé mes recherches. Là, je suis en plein dedans. Je vais devoir patienter un peu.
Plus d’informations sur le désherbage dans un PDF de l’Enssib.